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Il est retrouvé inconscient devant sa porte : la thèse de ‘foul play’ privilégiée par la police

Il avait été retrouvé gisant inconscient à quelques mètres de son domicile, par son neveu, tôt lundi matin. Cet habitant de Rivière-des-Anguilles, âgé de 66 ans, portait des traces de blessures à la tête et sur diverses parties du corps. Les enquêteurs privilégient la thèse de ‘foul play’. 

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Si, dans premier temps, la thèse d’une chute qui lui aurait été fatale avait été soulevée, l’examen post-mortem, pratiqué par le Dr Shaila Prasad-Jankee, – qui a conclu que Khrisnesamy Buduthu Reddi a succombé des suites d’une blessure intracrânienne - a donné une nouvelle orientation à l’enquête policière. Le médecin légiste a en effet décelé des blessures au crâne qui ne s’apparentaient nullement à une chute. De ce fait, une enquête approfondie a été réclamée. Les limiers de la brigade criminelle (CID) de Rivière-des-Anguilles se penchent désormais sur un cas de ‘foul play’. Les ecchymoses pourraient bien provenir des coups qu’il a reçus après avoir été projeté contre une surface dure, comme un mur. Les limiers n’écartent pas la possibilité que cet ancien maçon pourrait avoir été roué de coups ailleurs.

Selon nos renseignements, le sexagénaire avait un penchant pour la bouteille. Quand le neveu l’a découvert, le retraité était inconscient et n’avait pu expliquer ce qui s’était passé. Salement amoché, il a été conduit à l’hôpital Jawaharal Nehru, où son décès été constaté. Que s’est-il vraiment passé ?

C’est ce que devront déterminer les limiers de la CID de ce village du Sud. La famille, elle, ne sait plus quoi penser. Les proches ne veulent pas se prononcer non plus. Ils ne lui connaissent aucun ennemi. « Li ti inpe apar. Me mo pa rapel linn deza gagn problem ek dimounn. Nou pe atann la polis dir nou kinn arive vremem », lâche la fille du défunt. 

Ajay, un ami d’enfance de la victime, n’en revient pas. « Mo ti fek pe koz ar li » dit-il. « Nou kamwad depi zanfan. Nou abitie bwar ansam. Enn mari bon dimounn sa. Li ti enn  extra bon travayer si », dit-il. « Lafin dimwa, kapav linn gagn kass. Seki kone kapav inn bat li », laisse entendre un autre ami. 
Les funérailles de Khrisnesamy Buduthu Reddi ont eu lieu lundi après midi.
 

 

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