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Goolam Khodabux meurt sept jours après son agression : la police perquisitionne les maisons des suspects 

Goolam Khodabux.
  • Les sept hommes seront inculpés de meurtre

L’affaire prend une autre dimension avec le décès de Goolam Khodabux, jeudi matin. Le sexagénaire avait été violemment agressé quand deux clans se sont affrontés, le vendredi 3 mai, à Camp Yoloff. Sept suspects avaient été arrêtés dans le sillage de cette rixe sanglante. Mais avec la tournure tragique qu’ont prise les choses, ils feront désormais l’objet d’une accusation provisoire de meurtre.

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Nawfar Khodabaccus (29 ans), Nasif Hossenbuccus (25 ans), Issa Bacsoo (31 ans), Sharaad Usamah Kurmally, Nadhir Khan Chetty, Meraj Bageerutty, et Kenwell Julien Marie sont les sept suspects arrêtés dans le sillage de l’agression de Goolam Khodabux et deux de ses proches, le vendredi 3 mai, au rond-point ABC à Camp Yoloff. Accusés, dans un premier temps, d’agression avec préméditation, ils avaient été reconduits en cellule policière. 

Mais c’était avant que Goolam Khodabux, 67 ans, qui avait été violemment agressé par la bande, ne rende l’âme à l’hôpital Dr A. G. Jeetoo, jeudi matin. Il était sous respiration artificielle. L’autopsie a attribué son décès à une fracture du crâne. Les sept hommes devront désormais répondre d’une accusation de meurtre.
Jeudi après-midi, après l’annonce du décès de Goolam Khodabux, la police a procédé à la perquisition des domiciles des suspects à Terre-Rouge et Vallée-Pitot, entre autres. Les exercices se sont déroulés en présence des sept individus. La police tente de récupérer des armes tranchantes et autres objets suspects, aperçus en possession des suspects sur les images des caméras Safe City. Ces opérations ont eu lieu avec le concours de diverses unités de police, dont la Special Supporting unit (SSU), entre autres.

Cette scène d’une rare violence a été enregistrée par les caméras de surveillance Safe City de la police. Elle serait le résultat d’une dispute survenue autour d’un téléphone portable, propriété d’un jeune proche du clan Bacsoo, et confisqué par une bande à Karo Kalyptis vendredi matin. Le jeune aurait tenté de récupérer son appareil, déclenchant ainsi une série d’événements violents. Des négociations téléphoniques ont eu lieu entre les deux parties, mais la situation a dégénéré lorsque le jeune garçon aurait été agressé par un individu nommé Danté, membre de l’autre groupe. Les discussions pour la restitution du téléphone ont été tendues, menant à l’organisation d’une rencontre pour résoudre le conflit et éviter toute escalade. Un rendez-vous aurait ainsi été fixé entre le clan Bacsoo et Danté.

Deux jeunes du clan Bacsou, qui étaient à moto, se sont dirigés vers le rond-point de Roche-Bois, où les membres du clan Khodabux les attendaient. La confrontation a débuté lorsque Goolam Khodabux a giflé l’un des jeunes arrivés à moto. Les membres du clan Bacsoo, qui étaient à proximité, ont immédiatement réagi et se sont précipités sur les lieux, intensifiant ainsi l’affrontement violent.  Après le départ de ses acolytes, qui ont fui en raison de blessures et pour leur sécurité, Goolam Khodabux s’est retrouvé isolé face à ses agresseurs. Toute la scène a été enregistrée par les caméras de surveillance Safe City. La bande d’Issa Bacsoo s’est acharnée sur Goolam Khodabux avant de prendre la fuite. Certains d’entre eux portaient des masques, mais d’autres ont été rapidement identifiés grâce aux images des caméras de surveillance Safe City et ont été arrêtés par la suite.

N. B., le 8e suspect « wanted »

  • Il serait très proche d’un député

Il avait le visage masqué lors de cette bagarre sanglante au rond-point ABC vendredi dernier. L’enquête a connu un rebondissement de taille, le jeudi 9 mai, après que des agresseurs ont balancé l’identité du 8e homme. Il s’agit d’un dénommé N. B., un habitant de la capitale. Il est activement recherché par l’escouade du surintendant de police Seebaruth et de l’inspecteur Dewoo. 

Dans la journée du jeudi 9 mai, la Major Crimes Investigation Team (MCIT) North et la Special Supporting Unit (SSU) ont effectué une descente à son domicile à Port-Louis, mais le suspect était introuvable. Son signalement a été communiqué à diverses unités de la police. Le Passport& Immigration Office ( PIO) a aussi été notifié de procéder à son arrestation s’il tentait de quitter le pays. Il revient que le suspect N. B serait « très proche » d’un député. Lors de l’agression survenue le vendredi 3 mai, N. B. a débarqué sur les lieux dans une voiture où se trouvaient, entre autres, Issa Bacsoo. 

 

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